Malgré la Seconde Guerre mondiale et
l'Occupation des nazis, les Français vont au théâtre. Et pourtant,
durant cette période, il y a une censure omniprésente ; les textes
sont surveillés, coupés, changés quand ils sont « dérangeants ».
Toute expression de pensée libre est interdite et sanctionnée.
Certains théâtres vont changer de nom (exemple : "Sarah Bernhardt" devient le "Théâtre de la Cité") et d'autres vont être
réquisitionnés par les Allemands. Il sera de plus en plus difficile
d'aller au théâtre puisque les salles seront réservées aux
Allemands et qu'à ce problème s'ajoute celui du couvre-feu qui
était imposé par le régime nazi.
De plus, des pièces de théâtre allemandes vont être représentées
en France dans certains théâtres mais seront très peu vues à cause
de la langue, de la difficulté de compréhension.
En 1940, la Comédie Française ouvre sa saison culturelle avec
un spectacle qui met en valeur la parole politique avec la devise «
Travail, Famille, Patrie ». Malgré cela, les pièces françaises
sont tout de même être représentées et les théâtres nationaux
conservent leur rôle de « propagateur » du patrimoine français
car les Allemands reconnaissent que laisser les français se divertir
est un bonne politique.
Dès printemps 1941, le gouvernement va augmenter son emprise
sur le théâtre pour rendre la censure réelle et avoir un contrôle
total. Mais malgré tous ces obstacles, les représentations vont
s'enchaîner durant ces années noires et vont rester très
importantes jusqu'à nos jours. De grands auteurs comme Jean-Paul
Sartre vont jouer un rôle primordial pendant l'Occupation...
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